Le 25e sommet de l’Union africaine s’ouvre jeudi 11 juin en Afrique du Sud. Il a débuté avec une réunion des ministres, suivis par les ...
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25e sommet de l’Union africaine s’ouvre jeudi 11 juin en Afrique du Sud. Il a débuté avec une réunion des ministres, suivis par les chefs d’Etat ce week-end.
Au sommaire, les différentes crises sur le continent, avec le cas du Burundi, du Soudan, ou encore de la Libye. Et il s’agit très certainement aussi de xénophobie, après une vague d’attaques contre les étrangers en Afrique du Sud.
C’est un sommet de l’Union africaine un peu particulier qui s’ouvre en Afrique du Sud. A peine deux mois après les attaques xénophobes qui ont eu lieu dans le pays. Au moins six personnes sont décédées lors de ces violences et des centaines d’Africains déplacés.
Le mois dernier déjà, lors d’un sommet de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) au Zimbabwe, le président Robert Mugabe a pris à partie le chef d’Etat sud-africain Jacob Zuma.
Avant que celui-ci ne lui rétorque qu’il n’y aurait pas de violences xénophobes s’il n’y avait pas autant de Zimbabwéens cherchant à fuir leur pays.
Pour Liesl Louw, chercheuse à l’Institut d’études de sécurité, nul doute que le président sud-africain va devoir rendre des comptes.
« Le président Jacob Zuma explique à ses pairs ce que fait l’Afrique du Sud. Et tenter de limiter les dégâts, parce que l’image de l’Afrique du Sud sur le continent en a pris un coup. Il y a même eu des rumeurs selon lesquelles certains chefs d’Etat boycotteraient le sommet. »
En tout cas la xénophobie et les migrations sont au menu des discussions des chefs d’Etat, lors d’une réunion à huit clos le premier jour.
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