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En Afrique du Sud, la colère gronde parmi la population du Mpumalanga, l'une des régions les plus touchées par le paludisme.
Alors que l'épidémie gagne du terrain, de nombreux hôpitaux manquent de kit de dépistage et n'ont pas assez de médecins pour prendre en charge les malades.
Selon la télévision publique, la SABC, au moins 14 personnes sont mortes ces derniers jours en raison de l'épidémie de paludisme rien que dans la région du Mpumalanga, au nord est du pays.
A Bushbuckridge, là ou le plus grand nombre de cas ont été recensés, des habitants en colère ont manifesté la semaine dernière devant l'hôpital de la petite ville pour demander aux autorités de réagir.
Dans cette province, le personnel médical manque de tests de dépistages et les quelques rares médecins n'arrivent pas à prendre en charge tous les patients.
Le gouvernement a démarré une nouvelle campagne de fumigation pour éliminer les moustiques dans les zones les plus affectées et aux abords des rivières du Mpumalanga.
Ces derniers mois, l'Afrique du Sud a connu une recrudescence du nombre de cas de malaria. Conséquence de la hausse des températures et des importantes précipitations dans certaines régions du pays.
Le paludisme a fait des victimes dans des régions du pays qui d'habitude ne sont pas touchées par la maladie. Mais les scientifiques se veulent rassurants : il s'agit d'une recrudescence saisonnière, liée à l'importation de moustiques depuis d'autres régions sud-africaines. Cela ne signifie pas que les zones de transmission du paludisme sont en train de s'étendre.
Les chercheurs assurent tout de même que la lutte contre la malaria va devoir s'intensifier si le pays veut atteindre son objectif d'éradication de la maladie d'ici l'année prochaine.
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